A CHAMPIGNY, SUR LES PAS DE RENÉ BONNET

Les premières DB à moteur Citroën, construites à partir de 1939 et utilisées en course jusqu'en 1950.	Un Monomill à moteur Panhard 850 cm3 (1950). Héritier des Racer 500 il fut le précurseur de la formule France.

Changement de programme dans nos agendas pour le dimanche 4 septembre. En prévision, au départ de Metz, Michel (trésorier) et Yannick (webmaster) et au départ de Nantes, Yves (Pdt), Jean Luc (vice Pdt), Eric (refabrication) et moi. C'était en quelque sorte une délégation "Est-Ouest". Mais autant de kilomètres en si peu de temps pour une matinée ce n'était pas raisonnable à différents titres. C'est notre ami Claude Gallois, régional de l'étape, qui rendit cette escapade crédible en nous accueillant chez lui à Maison Alfort, le samedi soir. Le départ se fit en début d'après midi de chacune des villes et nous arrivons à quelques minutes d'intervalle à destination. Michel est seul, je ferai connaissance avec Yannick une prochaine fois.

Ancêtre des coach DB, le cabriolet à moteur Panhard carrossé par Antem.

Quel accueil chez Claude ! Les retrouvailles sont chaleureuses, sincères et bruyantes. Sa maison est toute belle après de longs travaux. Très rapidement nous nous retrouvons dans le sous sol autour du châssis de son Djet en cours de remontage. Déjà des questions fusent et des pièces en stock sortent des cartons. Lorsqu'il sera terminé de remonter sa sortie devrait donner l'occasion à des photos surprenantes car il y a des marches pour descendre au garage et pas de portail dans le mur de clôture sur la rue ! Décidément ils ne font pas les choses pareilles à Paris qu'en province ! La soirée est douce et nous mangeons dans le jardin, aux chandelles. La caisse du Djet en cours de ponçage est près de nous sous l'appentis. C'est agréable de "ripailler" ainsi en si bonne compagnie. La nuit fut courte à cause du décalage horaire et vers 9 heures ½ nous partîmes… (cinq cent, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes trois milles….) dans quel état tu les a mis mon Claude ? Sérieux maintenant ! Nous approchons de Champigny et les paysages des bords de Marne sont agréables. Ça ressemble un peu aux bords de l'Erdre à Nantes. Nous arrivons place Lénine au cœur de Champigny où un parking a été réservé pour l'exposition des voitures. Des agents municipaux gèrent l'accès et accueillent spontanément Michel et son Djet.!

Sur la place quelques DB manoeuvrent pour se regrouper. Premiers contacts, tournées de mains, présentations c'est ainsi que je fais enfin connaissance avec Roland Roy (Pdt amicale DB) avec qui j'ai eu longuement l'occasion de bavarder au téléphone au mois d'août. Je fais également la connaissance de Dominique Perruchon. Je le félicite pour sa pugnacité et sa réalisation et que le déplacement de nos représentants lui témoigne notre attachement à la célébration de l'évènement. La matinée s'écoule à musarder d'une voiture à l'autre, à recenser des Djet que l'on ne connaît pas, à découvrir de près l'univers DB. Nous croiserons M. Sobeau qui réalisait les carrosseries polyester pour DB.

Les cabriolets DB Le Mans à moteur Panhard étaient bien représentés à Champigny.

Vers midi direction la mairie de Champigny pour découvrir l'exposition réalisée par Dominique Perruchon et écouter le discours de Monsieur l'adjoint au maire. Personne ne démentit l'élu municipal quand il annonça que les voitures étaient arrivées à destination après un périple qui les avait menées de Vaumas à Champigny en passant par Romorantin et Le Mans ! Un vin d'honneur clôtura la cérémonie pendant lequel ce fut l'occasion de faire connaissances avec Michel et Georges Bonnet, fils et neveu, ainsi que des mécanos et peintre ayant travaillé avec René Bonnet dans son garage à Champigny.

Coach DB HBR5 à moteur Panhard .	Coach Djet René Bonnet et Matra à moteur Renault .

Ce fut également le moment de prolonger la visite de l'exposition réalisée sur une quinzaine de panneaux à partir d'une mine de photographies. Avant de quitter Champigny nous félicitâmes Dominique Perruchon pour la qualité de sa réalisation. Il nous a parlé de René Bonnet avec beaucoup d'émotion et d'admiration. Il a fait sa connaissance en 1968, à l'âge de dix ans. Son chemin de l'école passait devant le garage.

 Avant de quitter les Campinois nous fîmes un détour à l'endroit du garage de René Bonnet pour découvrir la plaque apposée en 1986 pour honorer l'homme. Retour chez Claude et sérieux casse croûte pour reprendre la route vers 16 heures, direction l'Est et l'Ouest. Un grand merci à notre ami qui nous a si gentiment accueilli avec ses filles. C'est comme ça chez Claude, je suis déjà venu et je n'ai pas oublié. A bientôt chez nous. Voilà, René Bonnet aura cent ans le 27 décembre 2004 et nous aurons certainement encore l'occasion d'en parler.