LA VOITURE DE MES R�VES. Histoire v�cue...

3�me partie. De d�couverte en d�couverte.

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Continuons donc cette visite de l'objet de mes r�ves !

Le d�montage partiel des ouvrants ne suffit plus, apr�s la d�pose du tableau de bord en bois massif, il faut aller au cœur du probl�me. Apr�s d�shabillage des diff�rentes liaisons et d�montage des fixations directes, je demande l'aide d'un copain pour d�poser la caisse polyester. Il nous faut d�coincer le cadre c�t� caisse et c�t� ch�ssis. Volumineuse mais pas trop lourde cette carrosserie, malgr� ses renforts et surcharges diverses.

Pose d�licate de cet encombrant habitacle sur une palette.

Le ch�ssis sur roues appara�t dans toute sa splendeur. Peint d'un joli marron antirouille, il pourrait faire penser � une saine restauration (le vendeur y avait fait allusion en me disant que la couleur et la propret� du ch�ssis laissait penser que la voiture n'avait pas beaucoup roul�).

En fait il avait eu droit, comme le reste, � une peinture cache mis�re.

Commen�ons par le train avant :

- la traverse est de type R8, non recoup�e pour �tre conforme au mod�le Ren� Bonnet et non peaufin�e dans ses extr�mit�s puisque des bouts de longerons sont encore fix�s aux emplacements Renault. Des tubes ronds grossi�rement soud�s relient la traverse aux bouts de tubes carr�s pr�vus d'origine et encore fix�s au cadre du ch�ssis. Lequel cadre est cass� � l'avant gauche ! La position de la traverse me parait bizarre. Un rapide contr�le avec un m�tre � ruban me confirme une diff�rence de quelques centimes entre les c�t�s droit et gauche.

Comment peut-on rouler avec une telle installation ?
Mon œil glisse vers l'arri�re et remarque des tubes d'eau de refroidissement passablement pourris et rabout�s avec des flexibles en caoutchouc � divers endroits.
Le moteur est d'origine Renault mais difficile de pr�ciser d'avantage, il porte une plaque, frapp�e � froid, 688-S5. Il " b�n�ficie " d'un collecteur d'�chappement sp�cial du genre Ferry. Celui-ci est incompatible avec les dimensions du support AR sup�rieur du ch�ssis, pas grave, il a �t� coup�. Le morceau de tube de remplacement provient d'un potelet style PTT en acier galvanis� dont l'�paisseur pr�voyait une dur�e de vie �ternelle. Un flexible m�tallique relie le collecteur � l'�chappement type R8 deux sorties.

Hormis la traverse R8 (d�j� cit�e) des soudures " pas catholiques " me confirme un choc r�par� par un adepte du " �-la-va-vite ".
La bo�te est d'origine R12 et son bruit confirme qu'elle est tr�s malade. Les cardans ont �t� recoup�s et plusieurs centim�tres diff�rencient le droit du gauche. Un examen approfondi r�v�le une rupture de fus�e puisque qu'un triangle inf�rieur est s�rieusement r�p�.
Ce tour d'horizon ne me remonte gu�re le moral.

C'est �a la voiture de mes r�ves ?

C'est avec �a que je vais m'�clater ? Oui, mais contre le premier obstacle venu... Horreur, malheur.

Je veux une Djet comme celle que j'ai vue et aim�e instantan�ment. Une seule solution, retrousser les manches, tout d�poser, faire le tri du bon et du pas bon et reconstruire un v�hicule dont je serai fier. Avec lequel je ne craindrai pas la panne.

La chance, une fois de plus malgr� ce constat, est avec moi.

Lecteur assidu de revues d'autos anciennes, je garde tout sur les Djet dont une interview de Ren� Bonnet dans Auto-R�tro. Courant 1985 je d�couvre que le club Djet et Jet vient d'�tre cr��, � Romorantin, par une bande de fanas.

Le soleil brille � nouveau, je ne suis plus seul au monde.

Coup de fil, courrier et c'est ainsi que je deviens, cette ann�e l�, le 26�me membre d'un club que je ne quitterai plus, tellement je lui dois.

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